Propositions
Nos propositions
À Bordeaux, la qualité de vie s’est dégradée. Les municipalités successives n’ont pas su anticiper ni accompagner la croissance de notre ville. La municipalité actuelle, elle, a choisi de renoncer : renoncer à construire, renoncer à investir dans des infrastructures à la hauteur, renoncer à préparer l’avenir. Résultat : des transports saturés, des logements inaccessibles ou inabordables, des services publics sous tension et une ville qui perd confiance en elle-même.
Nous pensons au contraire que l’attractivité de Bordeaux est une chance. Elle doit être assumée et mise au service de toutes et tous : offrir de meilleures conditions d’études, faciliter l’accès aux soins, permettre de mieux se loger, (re)trouver un emploi, rebondir après un coup dur, multiplier les opportunités et les rencontres.
C’est le sens de notre projet : lancer un métro, signal fort de confiance dans l’avenir et levier de transformation urbaine. Un métro qui stimulera l’économie locale, désaturera la ville, rapprochera les quartiers et améliorera la vie quotidienne. Mais notre projet, c'est bien plus que le métro.
Bordeaux doit davantage prendre soin de ses habitants : grâce à des aménagements plus justes, à un cadre de vie plus sûr, plus agréable, plus convivial, à une plus grande place laissée à la jeunesse, à une meilleure considération des familles. Nous voulons renouveler la fierté des Bordelaises et des Bordelais pour leur ville en mettant en valeur sa culture et son patrimoine. Pour parvenir à mieux répondre aux besoins de chacun, il faudra une gouvernance plus transparente et plus ouverte. C'est au coeur de nos engagements.
Ensemble, bougeons Bordeaux dans le bon sens !
Pour une ville verte, compacte et harmonieuse
Bordeaux doit relever le défi d’un développement urbain équilibré, conciliant densité, qualité de vie, et patrimoine. Quand la ville s'étale ou, au contraire, lorsqu'elle se fige, elle favorise des tensions entre celles et ceux qui sont déjà là et celles et ceux qui arrivent. Une autre voie est possible. Elle consiste à faire préserver le cadre de vie et les sols en misant, lorsque c'est opportun, sur une hauteur maîtrisée. Elle implique un dialogue quotidien avec les habitants, une esthétique soignée et une ambition à long terme.
1. Nature et eau comme leviers de qualité de vie urbaine
Aménager des espaces verts plus généreux pour renforcer la fraîcheur, les cadre de vie bien-être et la biodiversité, en limitant l’emprise au sol des bâtiments.
Augmenter la place de l’eau dans l’espace public, par des fontaines, canaux, bassins ou noues paysagères
Repenser la fonction de grandes infrastructures urbaines, comme la dalle de Mériadeck, pour les revaloriser et renforcer leur rôle dans l’armature urbaine.
2. Maîtriser la densité par la hauteur et non par l'étalement
Réduire l’emprise au sol des nouvelles opérations pour atteindre l'objectif de zéro artificialisation nette des sols.
En contrepartie, accepter et promouvoir la hauteur dans le plan local d'urbanisme, en autorisant des formes urbaines verticales.
Donner l'exemple, notamment autour des futures stations de métro dès lors que le tissu urbain le permet (Mériadeck, Brazza, Benauge).
Mieux répartir l’effort de construction de logements sociaux entre les quartiers pour éviter la création de ghettos
3. Préserver l'identité de Bordeaux tout en construisant le futur
Lancer une charte de qualité architecturale bordelaise pour les nouvelles constructions, inspirée du patrimoine local et des spécificités de chaque quartier.
Respecter pour les aménagements de l'espace public, même provisoires, les exigences imposées aux particuliers, pour éviter un sentiment d'injustice et la préservation efficace du patrimoine bordelais.
Renforcer l'acceptabilité de la hauteur par la préservation du bâti existant, en associant les habitants dans une logique de coconstruction des projets urbains.
Réaménager le secteur de la place Latule comme opération pilote, exemplaire dans sa manière d’associer hauteur, qualité architecturale et respect du contexte.
4. Développer sans saturer, anticiper sans compromettre
Abandonner l’opération de la Jallère, symbole d’un urbanisme déséquilibré tourné vers la rocade.
Préserver des espaces de développement futur, comme certains parkings en surface ou friches, pour permettre une adaptation progressive des quartiers aux besoins futurs (logement, équipements, mobilités…).
Éviter la polarisation excessive de Bordeaux dans l’organisation territoriale en veillant à ne pas aspirer exagérément les habitants, les emplois et les services des villes moyennes de Gironde, qui doivent aussi bénéficier d’un développement équilibré.
Une ville protectrice, conviviale et résiliente
Face à l’insécurité, aux désordres urbains et au défi climatique, Bordeaux doit redevenir une ville rassurante et agréable à vivre, où l’autorité publique s’exerce avec intransigeance, où l’espace public est respecté, et où les ambiances urbaines sont pensées pour le plaisir d’habiter et de vivre la ville.
1. Assumer l’autorité municipale pour garantir l’ordre public
Assumer pleinement les fonctions de premier magistrat, en matière de sécurité, tranquillité et salubrité.
Lutter contre toute forme d’impunité (incivilités, dégradations, occupations illicites…), pour faire respecter le cadre du vivre ensemble.
Poursuivre l’armement de la police municipale, pour renforcer son efficacité dans ses missions de proximité et d'intervention.
Recourir davantage à la vidéoprotection, en complément d'une présence humaine, dans le cadre de la lutte contre les infractions et de la conduite des enquêtes.
Faciliter l’accès des citoyens aux forces de l’ordre, notamment à la police municipale, en renforçant la proximité (horaires, guichets mobiles, accueil de quartier…).
2. Réagir vite face aux dégradations et aux désordres sur l'espace public
Avoir une tolérance zéro face à toute dégradation visuelles de l'espace public (tags, graffitis, carcasses de voitures et de vélos, dépôts sauvages) en assurant une remise en état rapide grâce à des services dédiés.
Traiter les quartiers comme le centre-ville, pour lutter contre le sentiment d'injustice et d'abandon constaté aujourd'hui.
Oeuvrer au respect des limitations de vitesse sur les grands axes urbains pour améliorer la sécurité, permettre la cohabitation des usagers et lutter contre la pollution sonore.
3. Améliorer concrètement le cadre de vie quotidien
Rendre les trottoirs pleinement praticables : suppression des ruptures de niveau, retrait des herbes folles, amélioration de l’éclairage et du mobilier urbain.
Renouveler l’expérience du centre-ville et des quartiers, en soignant les ambiances urbaines : propreté, esthétique, éclairage, assises, calme, convivialité.
Sécuriser les déplacements nocturnes pour les noctambules et les travailleurs aux horaires décalés grâce à un renfort de l'offre de transports en commun.
4. Adapter l’espace urbain aux températures futures
S’inspirer de l'urbanisme des villes espagnoles, qui s'appuient sur la densité, des dispositifs d'ombrage et la végétation pour créer des ilots de fraicheur.
Une ville sûre et égalitaire pour toutes
Les femmes sont en première ligne face aux violences et à l'insécurité. À Bordeaux, la dégradation du cadre de vie les oblige trop souvent à renoncer à sortir le soir, à prendre les transports publics, à profiter pleinement de la ville.Trouver des parades, s'organiser très en amont devient alors un réflexe.Pourtant, la ville doit être un espace de liberté où chacune peut se déplacer sans être inquiétée, trouver l'écoute et le soutien nécessaire, notamment en cas de violences, et participer pleinement à la vie de la cité. Afin de renforcer l'égalité et l'inclusion, notre action en faveur des femmes repose sur trois priorités : protection dans l'espace public, prévention par l'éducation et la sensibilisation, et lutte contre les violences faites aux femmes.
1. Sécuriser les déplacements des femmes
Renforcer l'éclairage des rues, parcs et arrêts de transport en commun.
Généraliser la vidéoprotection, en particulier dans les zones identifiées comme à risques.
Réaménager l'espace public pour éviter les zones isolées.
Poursuivre le déploiement de boutons d’alerte / bornes d’appel d’urgence.
Pérennisation du dispositif de descente à la demande après 22h dans les bus.
Soutenir la formation du personnel dans les transports publics.
Former des équipes mobiles qui raccompagnent les femmes chez elles à la sortie de bars et boîtes de nuit.
Nouer des partenariats avec acteurs publics et privés (UMAY) :
→ Identifier et repérer les lieux sûrs et les lieux refuges.
→ Permettre de faire suivre son trajet par des proches grâce à une application.
Lancer le projet de métro, avec présence humaine en station et fréquence élevée y compris la nuit.
Désaturer les transports en commun pour limiter les situations de promiscuité qui favorisent les agressions.
2. Organiser des campagnes de prévention et d'éducation
Mettre en place des ateliers scolaires contre les stéréotypes de genre et sur le respect mutuel.
Sensibiliser dans les centres sociaux et maisons de quartier.
Poursuivre les campagnes d'affichage dans les transports et les lieux publics.
Diffuser des ressources (numéros d’urgence comme le 3919, contacts des associations locales).
Conclure des partenariats avec les hôpitaux, PMI, maisons de santé pour repérer plus vite les violences.
3. Lutter contre les violences faites aux femmes
Créer des lieux d’accueil municipaux dédiés aux femmes victimes de violences (espaces sécurisés, personnel formé).
Mettre à disposition des locaux municipaux pour leurs permanences des associations engagées contre les violences faites aux femmes.
Renforcer la formation de la police municipale, des agents d’accueil et du personnel communal pour repérer et accompagner les victimes.
Développer les logements d’urgence municipaux pour les femmes victimes de violences et leurs enfants.
Conventionner avec des hôtels partenaires pour un relogement immédiat.
Mettre en place un observatoire local des violences faites aux femmes, avec la production de données locales, le suivi des signalements et des partenariats avec la justice et la police nationale.
4. Renforcer la place des femmes
Étudier l’utilisation des équipements sportifs municipaux par les femmes et par les hommes pour apporter des réponses à d’éventuelles captations.
Privilégier la dimension bien-être du sport plutôt que le culte du corps.
Associer les citoyennes aux décisions en poursuivant les travaux de la commission "droit des femmes" et en organisant des enquêtes et marches exploratoires de femmes pour repenser la ville.
Créer une camion aménagé itinérant qui tourne dans les quartiers pour proposer écoute et aide.
Mettre en place un programme “Femmes relais” recrutant des habitantes du quartier pour accompagner les autres.
Sécuriser les quartiers via des médiateurs de nuit ou des équipes municipales mobiles qui patrouillent.
Créer des lieux de refuge ouverts 24/7 permettant d’accueillir les femmes en cas d’agression ou de violences dans l’espace public (permanences sociales, juridiques et psychologiques)
Mettre en place un Forum numérique municipal, plus adapté aux rythmes de vie de chacune, pour permettre à plus de femmes de participer à la vie collective et aux débats.
Relier les Bordelaises et les Bordelais à leur culture, à leur histoire et à leur ville
Bordeaux doit cultiver son identité sans se figer, en mettant en valeur son patrimoine, en encourageant la création, et en réinventant les lieux de culture comme des lieux de lien. Il s’agit de faire de la culture un outil de transmission, d’ouverture et de rassemblement, à la croisée de l’histoire locale, de la pensée humaniste et de la vie quotidienne des habitants.
1. Faire vivre le patrimoine en le réinventant
Transformer l’église Saint-Jacques en un espace Humanité(s) dédié à Montaigne, La Boétie, la pensée critique, la tolérance et l’humanisme, en lien avec l’identité intellectuelle de Bordeaux.
Réhabiliter un lieu emblématique pour en faire une Maison du livre, de la lecture et des débats, avec une programmation autour de la démocratie, de la pensée critique et de l’histoire locale.
Créer un musée des transports de Bordeaux Métropole, à proximité de la base sous-marine, pour valoriser l’histoire des mobilités, raconter l’évolution de la ville et transmettre un héritage populaire.
2. Faire de la culture un marqueur du quotidien
Proposer une expérience culturelle dans chaque station de métro, en lien avec l’histoire, la création contemporaine, les arts numériques ou le patrimoine oral.
Promouvoir la culture locale dans l’espace public grâce à la viographie (mise en récit de noms de rues, places ou stations), pour rendre visible ce que la ville a de singulier et créer un attachement populaire.
3. Relier les rives, les gens et les genres par la création
Créer un événement annuel, "Le Pont musical", associant les deux rives de la Garonne, avec l'objectif de célébrer la diversité musicale et de symboliser le lien entre les quartiers, les styles et les générations.
4. Porter Bordeaux sur la scène internationale
Candidater à l’organisation d’une Exposition universelle sur le thème "Océans, mondes en équilibre", qui ferait de Bordeaux la capitale mondiale d’un débat majeur : comment tirer parti des opportunités de l’océan tout en préservant ses équilibres et en affrontant les menaces qu’il recèle. Cette ambition culturelle, scientifique et environnementale correspond à l'histoire et aux défis de notre région.
Une ville qui assume et anticipe son attractivité
Croissance et attractivité ne sont pas des gros mots. Une ville qui attire, c’est plus d’opportunités pour ses habitants : emploi, études, santé, commerces… et plus de moyens pour financer des services publics performants. Encore faut-il que cette croissance soit bien accompagnée. Or, l’obsession de la “métropole millionnaire” a dégradé la qualité de vie, tandis que la décroissance proposée aujourd’hui mène à l’appauvrissement et au déclin. À Bordeaux, il faut tourner la page : celle d’une croissance mal gérée comme celle d’une décroissance mortifère.
1. Assumer l'attractivité pour en faire une force
Préserver le dynamisme démographique de Bordeaux pour créer davantage d'opportunités économiques.
Lutter contre l'étalement urbain qui alimente la consommation dans des grandes surfaces en périphérie.
Mieux associer les acteurs de l'économie sociale et solidaire en amont des projets.
Mettre en place des locations mixtes permettant la location touristique en haute saison en échange de la location à des étudiants le reste de l'année.
2. Des équipements au service de l'économie
Lancer le projet de métro pour renforcer l'accessibilité des acteurs économiques bordelais et pour envoyer un signal fort de confiance en l'avenir.
Étendre le tram D vers l'Arena et renforcer la ceinture ferroviaire pour améliorer les relations entre Bordeaux et son aire urbaine.
Construire une passerelle entre les Quinconces et la Bastide pour élargir le centre-ville à la rive droite.
Veiller à la bonne accessibilité à pied et à vélo (trottoirs traversants et sans obstacle, arceaux en nombre suffisant) pour soutenir l'économie locale.
3. Donner envie de venir à Bordeaux
Lancer le plan "Envie de Bordeaux" :
→ Animer les rues de Bordeaux avec des événements culturels et artistiques saisonniers
→ Créer une expérience attractive et renouvelée pour les habitants, les touristes et les investisseurs.
→ Davantage utiliser les Quinconces pour des événements de grande ampleur (sport, culture, gastronomie).
→ Accompagner la mutation des commerces.
→ Candidater à l'accueil d'une Exposition universelle (horizon 2035-2040)
Assumer l'identité portuaire de Bordeaux en soutenant les activités touristiques, culturelles et industrielles du port pour développer l'économie locale et créer des emplois au coeur de la métropole :
→ Maintien des paquebots au centre-ville.
→ Relance de la Fête du Fleuve abandonnée par la municipalité actuelle.
→ Mieux intégrer les acteurs industriels dans la ville (Bassins à flot, rive droite).
→ Mettre en valeur l'eau dans l'espace urbain et cartographier ces lieux : fontaines, bassins, canaux, jeux d'eaux...
Redonner de la place aux commerces grâce au désencombrement de la surface (moins de voitures, moins de bus une fois le métro en service)
Valoriser le patrimoine et la culture locale comme moteur de fréquentation : Fête du Vin, Maison du Livre, Espace Humanité(s), musée des transports, "Pont musical", Épicuriales.
Diversifier les clientèles touristiques par de nouveaux labels (Toutourisme).
4. Finances publiques et fiscalité
Maîtriser la taxe foncière en élargissant l'assiette grâce à l'arrivée de nouveaux contribuables et en évitant de faire fuir ceux déjà présents.
Réorienter les dépenses publiques :
→ Abandon des projets coûteux ou peu utiles (téléphériques, RER métropolitain, végétalisation symbolique ou anarchique...).
→ Clarifier les financements communaux et métropolitain en ne subventionnant plus les projets d'autres collectivités sans engagement réciproque.
→ Mieux tenir compte des coûts de fonctionnement pour donner la priorité aux investissements soutenables sur le long terme.
Pour une gouvernance claire, ouverte et partagée
Répondre aux défis nouveaux implique la pleine mobilisation des élus locaux. L'époque du cumul des mandats, y compris dans le temps sur plusieurs décennies, est révolue. Face à la complexité des compétences, à l’éloignement perçu des institutions, et aux nécessaires coopérations interterritoriales, il faut construire une gouvernance équilibrée, plus lisible, plus ouverte et plus proche des citoyens.
1. Clarifier les compétences, responsabiliser les institutions
Soutenir le transfert à Bordeaux Métropole des compétences du Département, pour le traitement des enjeux propres au territoire métropolitain et négligés par le Département.
Ne plus financer les projets hors compétence de la Ville et de la Métropole, sauf engagement réciproque, pour préserver l’intérêt bordelais et métropolitain dans les coopérations.
Soutenir l’élection des conseillers métropolitains au suffrage universel direct, afin de donner une légitimité démocratique claire à la Métropole et renforcer la représentativité des élus locaux.
Mettre en place un pôle métropolitain associant Bordeaux Métropole aux villes moyennes de Gironde, pour porter des projets urbains communs et partager des expériences à l’échelle départementale.
2. Adapter les outils de proximité aux réalités du terrain
Redécouper les quartiers bordelais pour tenir compte des nouvelles réalités urbaines.
Tenir des permanences du maire et des maires adjoints dans les quartiers, régulièrement, pour renouer avec la proximité, au-delà des instances formelles.
Lancer les “Journées de la démocratie”, une semaine dédiée tous les ans aux rencontres entre élus, habitants, associations et agents municipaux, pour dresser un bilan, préserver le dialogue et définir les priorités futures.
Créer un Forum numérique municipal et métropolitain pour instaurer un dialogue continu, plus inclusif, plus transparent — et arrêter de multiplier les micro-concertations, qui virent aux monologues des élus et des services et dont les horaires et les modalités ne permettent pas d'associer la population active.
Renforcer le rôle de la Commission consultative des services publics locaux au sein des institutions, pour améliorer la prise en compte de l'expérience et de l'expertise des associations.
3. Renforcer la transparence et la culture du dialogue
Renforcer l’open data et la transparence des décisions municipales et métropolitaine pour permettre un contrôle citoyen éclairé de l’action publique.
Respecter systématiquement les avis de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), pour ancrer la gouvernance dans le droit à l’information, aux échelles communale et métropolitaine.
Mieux associer l’opposition municipale à la gouvernance, en facilitant son accès à l’information, en valorisant ses propositions et en anticipant les alternances démocratiques comme partie intégrante de la vie républicaine.
Accompagner les parcours de vie dès le plus jeune âge
Bordeaux doit devenir une ville qui grandit avec ses enfants et qui fait confiance à sa jeunesse. Cela implique de créer un environnement bienveillant pour les familles, de favoriser l’émancipation des jeunes, et de réconcilier ambition éducative et réalités du terrain. Il s’agit de construire une ville à hauteur d’enfants et de parents, mais aussi ouverte aux idées et à l’énergie des jeunes.
1. Donner une vraie place aux jeunes dans la vie publique
Impliquer les adolescents dans la vie institutionnelle de la commune via des dispositifs adaptés (conseil municipal des jeunes en plus du conseil municipal des enfants, missions citoyennes, initiatives encadrées…).
Consacrer une séance annuelle du Conseil municipal à la jeunesse, pour traiter publiquement des enjeux, projets, et besoins exprimés par les jeunes eux-mêmes.
Créer des Maisons citoyennes des jeunes dans les quartiers, comme lieux d’engagement, de débat, de culture et de socialisation.
Créer un budget participatif réservé aux initiatives des jeunes.
Recourir aux emplois jeunes (16-25 ans).
Favoriser le logement étudiant en s'appuyant sur la location meublée touristique avec des baux mixtes : les logements peuvent être loués à des touristes en haute saison avec la contrepartie d'héberger un étudiant le reste de l'année.
2. Renforcer les solidarités entre générations
Renforcer le lien entre les étudiants et les plus jeunes, via des programmes d’orientation scolaire, d’aide aux devoirs, de mentorat ou d’animation.
Créer un réseau de colocations à vocation sociale, associant des étudiants ou jeunes actifs avec des structures d’insertion ou des bailleurs, pour encourager la solidarité urbaine et répondre à la crise du logement.
3. Faciliter la vie quotidienne des familles
Améliorer les mobilités pour faciliter la logistique familiale (accès crèches/écoles/loisirs, cheminements piétons, tarification des transports en commun, proximité des services…).
Faciliter l’accès aux solutions publiques de garde d’enfants à toutes les familles, pour favoriser la mixité.
Soutenir les vocations et garantir l'attractivité des métiers de la petite enfance en diminuant la précarité des contractuels dans les crèches et en permettant la mobilité professionnelle entre crèches, relais petite enfance, lieux parents-enfants.
Organiser des temps de rencontre entre les professionnels de la petite enfance, pour créer du lien et partager les bonnes pratiques.
4. Adapter les projets d’aménagement aux besoins des enfants et des enseignants
Veiller à ce que la végétalisation des cours d’école n'entravent pas les missions pédagogiques ou éducatives des enseignants.
Ne pas faire de la végétalisation des cours d'école qu'une expérience esthétique et prioriser la création de véritables îlots de fraîcheur.
Favoriser la mixité des activités physiques dans les cours d’école, en évitant les interdictions générales, pour permettre à tous les enfants de jouer, se dépenser et se respecter dans des espaces partagés.
Renforcer la prise en charge des enfants handicapés dans des écoles primaires spécialisées dans l’accompagnement du handicap à titre subsidiaire.
Des mobilités hiérarchisées, durables et inclusives
Bordeaux doit rompre avec une logique de saturation par les déplacements subis et désorganisés. Pour cela, il faut hiérarchiser les mobilités, en construisant une colonne vertébrale robuste (le métro), en facilitant les déplacements doux au quotidien, et en rendant la voiture facultative sans la diaboliser. Cette stratégie repose sur la simplicité des usages, l’accessibilité pour toutes et tous, et une optimisation de l’espace public au service de la qualité de vie.
1. Construire une vraie armature métropolitaine : le métro
Décider sans attendre la construction d’un métro reliant les campus universitaires, la gare Saint-Jean, la rive droite, et les grands pôles de vie.
Mettre en place des parcs-relais inversés connectés au métro, pour inciter les habitants du centre à garer leur voiture hors de la voirie.
Étudier le report partiel du financement des transports collectifs sur les usagers de la route, une fois le métro en service, dans une logique de justice d’usage.
Réaliser une extension du tram D vers l'Arena via le pont Simone Veil afin de connecter très vite le Sud-Est de l'agglomération à la gare Saint-Jean, sans attendre le métro.
TBM 100 % public : Passer le service public des transports en commun en régie à l'issue du contrat liant Bordeaux Métropole à Keolis (2023-2030). 🔎 Voir la fiche du projet
2. Faire de la marche et du vélo les premiers choix de mobilité
Faciliter la marche au quotidien et garantir l’accessibilité des espaces publics aux personnes âgées, en situation de handicap, ou avec enfants.
Assumer l’achèvement du réseau express vélo, y compris dans l’hypercentre, avec des aménagements sécurisés et continus.
Exclure la cohabitation entre bus et cyclistes dans des couloirs de moins de 4,2 mètres, pour éviter les conflits d’usage.
Réaliser une passerelle réservée aux modes actifs entre les Quinconces et la Bastide, dans l’axe de la rue Esprit-des-Lois.
3. Réactiver les mobilités ferroviaires métropolitaines
Remettre en service une halte ferroviaire au nord de Bordeaux, pour mieux desservir les quartiers et désaturer les accès routiers.
Renforcer l’usage de la ceinture ferroviaire entre le nord de Bordeaux et Talence-Médoquine, dans le cadre d'un véritable RER métropolitain.
4. Repenser l’espace public après la mise en service du métro
Piétoniser les rues à l’intérieur des cours à la mise en service du métro, dans une logique de ville apaisée et respirable.
Limiter le nombre de bus en cœur de ville une fois le métro en service, pour désencombrer les axes majeurs et libérer de l’espace pour les piétons, les cyclistes et les commerces.
5. Faire évoluer l’usage de la voiture sans l’interdire
Encourager le stationnement résident en ouvrage grâce à une tarification incitative basée sur le nombre de sorties du véhicule.
Affecter prioritairement l'espace public aux modes actifs de déplacement et à la vie de quartier, laissant une place résiduelle à la voiture.
Une ville respectueuse du bien-être animal
Bordeaux doit poursuivre ses efforts en faveur du bien-être animal. La trajectoire est là. Il faut la prolonger et l'amplifier. Il faut pour cela mieux considérer les animaux de compagnie, qui contribue au bonheur de nombreuses Bordelaises et de nombreux Bordelais. Mais le bien-être animal concerne aussi ce que nous mangeons et interroge notre façon de construire la ville. Bordeaux Nouvelle Voie développe ainsi une approche globale de la condition animale.
1. S'engager pour le bien-être animal
Signer la Charte ETICA de Welfarm pour la promotion du bien-être animal dans la restauration collective bordelaise (https://appro-etica.fr/)
Accentuer les efforts en faveur d’“Une Ville pour les animaux”, conformément à la charte de L214 :
→ sensibilisation des élus et des habitants au bien-être animal
→ orientation de la commande publique en faveur du bien-être animal
→ actions concernant les animaux de compagnie (associer les organisations de protection animale à la politique de gestion des populations de chats des rues ; transparence de l'activité des fourrières)
S’engager contre l’installation de cirques détenant des animaux sauvages, dans le respect du droit applicable
→ alerter sur les pratiques infligées aux animaux enfermés dans des cages qui sont utilisés à des fins de spectacle pour les petits et grands
→ faire de la prévention en école et auprès des parents
2. Construire une ville accueillante pour les animaux de compagnie
Accentuer les efforts en faveur d’une ville "où il fait bon vivre avec son chien" (classement 30 millions d’amis) :
→ propreté de l’espace public (Sensibiliser et responsabiliser les propriétaires d’animaux de compagnie)
→ accessibilité (gratuité pour les animaux de compagnie dans les transports publics).
Multiplier les campagnes de prévention contre l’abandon des animaux de compagnie et faciliter la vie en ville avec les animaux de compagnie
→ campagnes publicitaires avec des images et phrases choc
→ organiser des stands de prévention en ville avec de la documentation et des contacts à privilégier pour les témoins d’abandon
→ prévention dans les écoles auprès des enfants en faisant intervenir des bénévoles d’associations (SPA, 30 millions d’amis…)
→ Journées de sensibilisation à l’adoption responsable
→ Aides pour les familles à faibles revenus (stérilisation, soins vétérinaires)
3. Protéger la faune et les habitats naturels
Renforcer les dispositifs pour protéger les animaux en ville
→ créer plus d’espaces verts et permettre leur accès aux animaux de compagnie
→ aménager des aires de libres ébats pour les chiens plus spacieuses
→ construire des écuroducs pour permettre aux écureuils de traverser la route via des cordes entre les arbres
→ creuser des tunnels pour des animaux nocturnes et diurnes
→ poser des panneaux de signalisation pour prévenir les véhicules (hérissons, chats…)
Protéger les espaces d’habitats naturels et en créer de nouveaux.
→ Lutter contre l’artificialisation et l’imperméabilisation des sols en réduisant l’emprise au sol des constructions et en maîtrisant l’extension de la ville.
→ Consolidation des trames verte et bleue grâce à des corridors écologiques, noues paysagères, mares, nichoirs et abris pour la faune locale.
→ Gestion raisonnée des espaces verts (pas de pesticides, fauchage tardif, plantations mellifères).
→ Règlements municipaux interdisant les pratiques dangereuses. (pièges, empoisonnement, feux d’artifice excessifs à proximité des zones sensibles)
4. Faire respecter la protection animale
Formation des agents de la police municipale à la prévention et à la protection animale.
→ Formation spécifique des agents municipaux à la protection animale.
→ Application des arrêtés sur les nuisances (aboiements, maltraitance).
5. Une gouvernance dédiée à la protection animale
Mise en place d’un comité consultatif dédié à la condition animale.
Désignation d'une adjointe ou d'un adjoint en charge de la condition animale.
Une ville à l'écoute du bien-être de ses habitants
Stress, isolement, harcèlement, violences, addictions... Les causes susceptibles d'affecter le bien-être psychologique sont nombreuses. Et cela concerne toutes les générations et tous les milieux. Le rythme de la ville appelle par ailleurs une vigilance de tous les instants, de sorte que la santé mentale doit être une priorité municipale.Bordeaux doit être une ville attentive, qui écoute, accompagne et oriente, en s’appuyant sur ses écoles, ses maisons de quartier, ses associations et ses hôpitaux. Notre action vise à prévenir en amont, à renforcer la prise en charge des jeunes, à rapprocher les soins des habitants les plus isolés et à coordonner l’ensemble des acteurs pour bâtir une véritable politique locale de santé mentale.
1. Améliorer la connaissance du bien-être psychologique
S’appuyer sur les maisons citoyennes des jeunes pour mener des actions préventives de santé.
Plan Sommeil : désignation d'un adjoint dédié aux problématiques en lien avec le sommeil (bruit, confort d'été des logements, cohabitation des usages...), fermeture de certaines rues la nuit, réflexion sur le bien-être et la productivité des agents grâce à la sieste méridienne.
Tenir des permanences psychologiques dans les maisons de quartier en partenariat avec les associations, les universités et les hôpitaux.
Former les agents des services municipaux (enseignants, éducateurs, animateurs, police municipale) afin de mieux repérer la détresse psychologique.
Organiser la prévention du suicide grâce à des campagnes locales, au renforcement de la visibilité du numéro national de prévention du suicide, 3114, dans les lieux publics, à des formations pour les agents municipaux et aux partenaires associatifs.
Organiser des campagnes de sensibilisation (addictions, alimentation, santé mentale, sommeil).
Organiser des ateliers municipaux sur la gestion du stress, le sommeil, la nutrition, la parentalité.
Mettre en place des programmes spécifiques pour publics vulnérables : femmes victimes de violences, personnes âgées isolées, migrants ou personnes sans-abri.
Lutter contre l'une des principales sources de stress au quotidien : la dégradation des conditions de déplacement.
2. Renforcer la prise en charge de la santé mentale des jeunes
Renforcer la médecine scolaire (vaccinations, dépistages, suivi psychologique).
Organiser des témoignages en milieu scolaire.
Organiser des ateliers bien-être en milieu scolaire : relaxation, gestion des émotions, lutte contre le harcèlement.
Soutenir les familles grâce à des espaces parents-enfants avec écoute psychologique.
Faciliter la prise en charge en milieu hospitalier.
Mieux accompagner les jeunes nouvellement installés à Bordeaux et susceptibles de se retrouver isolés :
→ Diffuser un livret d'accueil aux étudiants.
→ Accueillir en mairie les nouveaux étudiants.
Ajouter aux ressources diffusées aux 18-25 ans les informations sur les services de santé.
3. Faciliter l'accessibilité des soins dans les quartiers et pour les personnes marginalisées
Mettre en place des centres de santé de proximité avec des soins accessibles à tarif conventionné, y compris santé mentale.
Mettre en place des bus ou unités mobiles de santé pour aller vers les habitants isolés (consultations médicales, dépistages, écoute psychologique).
Recruter des médiateurs santé, personnes-relais formées pour informer sur l’accès aux soins et orienter les habitants.
Déployer des psychologues itinérants dans les quartiers prioritaires et auprès des sans-abris.
4. Renforcer les coopérations avec les différents acteurs
Coopérer avec le CHU de Bordeaux et l’ARS pour renforcer les dispositifs de santé mentale
Soutenir les associations locales qui proposent écoute et accompagnement psychologique
Travailler en réseau avec les universités, notamment les facultés de psychologie et de médecine, pour mobiliser des étudiants encadrés dans les structures locales.
Mettre en place un budget participatif santé pour financer des projets citoyens liés au bien-être psychologique.




